L’année dernière, un nombre ahurissant de 10,5 millions de véhicules électriques (VE) ont été vendus à l’échelle mondiale. Certains croient que les VE composeront jusqu’à 50 % du marché d’ici 2040. Il n’y a aucune chance que nous atteignons ces cibles, toutefois, sans l’apport de meilleures, bien meilleures batteries.
Tout d’abord, leur prix devra être plus abordable. Pendant environ une décennie, le recul des prix a été la norme, mais l’année dernière, l’inflation a aussi durement touché les fabricants de batteries — le prix moyen d’un bloc-batterie a augmenté depuis 141 $ le kilowatt heure (kWh) à 152 $/KWh. Les analystes sectoriels s’entendent habituellement sur le fait que les batteries doivent coûter moins de 100 $/KWh pour que les VE soient économiquement concurrentiels par rapport aux véhicules à essence. La deuxième amélioration nécessaire est la densité des batteries, ou la fourchette maximale de conduite pour un bloc-batterie donné. Les défis finaux sont liés à la recharge : sécurité, vitesse de chargement, et nombre de charges avant une dégradation fonctionnelle (environ 3 000 cycles à l’heure actuelle).
Nous procédons à un examen en profondeur de la structure des batteries et de la manière dont tout cela se combine afin de comprendre les occasions et les défis au sein de l’espace de la durabilité.